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La charge mentale

Un journal gastronomique du deuxième confinement

Sublime réveillon ! et fin (provisoire ?) du blog

On a célébré l’année nouvelle le samedi 2 à midi, histoire (comme d‘habitude…) de faire nos intéressants, et ça valait la joie d’attendre. Déjà, le blé de la Sainte-Barbe avait enfin daigné pousser (mais nous l’avions mis à germer le jour de la Sainte-Eulalie !) ce qui était bon signe.

Donc mets raffinés et vins sublimes pour clore l’année du Grand Confinement : voyons un peu ça.

                                  

En entrée, une salade de crustacés. De grosses crevettes et un petit homard, un peu d’huile de noix, du citron, des herbes multiples, des poivres, du cresson et des œufs de saumon. Et du vin, du ladoix, mais alors quel ladoix : un 2013 incroyablement parfumé, encore très vif malgré son âge, et qui a su magnifiquement dialoguer avec le plat.

Ensuite une pintade rôtie.

Elle avait été désossée, farcie d’épinards, de champignons des bois, d’un rien de chair à saucisse, ainsi que d’autres ingrédients que nous tiendrons secrets, puis cousue, ficelée et rôtie à moyenne température (2 h 15 à 140 °C), et enfin découpée et servie avec une sauce paloise, quelques cèpes revenus à la poêle et un peu de batbout.

Et surtout nous avions du vin dans nos verres, et là encore : quel vin ! Un grandiose châteauneuf-du-pape, ample et plein, un 2014 dont on craignait à tort qu’il soit un peu jeune et qui s’est révélé parfait, rempli de gourmandise et s’accordant merveilleusement à la volaille. C’était assurément un très beau moment que celui-là.

Puis quelques fromages (bleu de termignon, salers, tome pyrénéenne, pont-l’évêque, etc.) pour continuer avec les vins.

Et pour finir : pas de dessert.

                                  

Boulettes prussiennes

Le lendemain, le programme était évident : manger léger, manger bon, mais surtout manger simple. Après le repas sophistiqué (mais plantureux) du samedi midi, après tous ces vins délicieux (mais abondants), ça devenait vraiment nécessaire de se reposer un peu. Nécessaire, et même…

… indispensable. Alors pourquoi pas de simples boulettes pour le déjeuner du dimanche ?

Dans toute l'aire culturelle germanique on fait des boulettes de veau et de porc dont le point commun est de cuire dans du bouillon, et d'être servies baignant dans une sauce blanche.

L’Alsace a les siennes, les très célèbres Fleischknepfle, mais celles du jour étaient des Königsberger Klopse au nom nostalgique, des boulettes prussiennes délicatement parfumées de câpres et d’un rien d’anchois au sel, ici accompagnées, en prime, de quelques pommes de terre à la vapeur.

                                  

Conclusion (provisoire?)

Notre blog s’arrête ici, tout au moins en principe. Mais bien entendu, s’il y a un troisième épisode, c’est-à-dire un troisième confinement, nous nous ferons un devoir de reprendre nos travaux et d’enrichir à nouveau notre Charge mentale.

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